Loïs Grasshoff : un champion du monde de 3X3 au Baz’n Camp

Après avoir fait rêver la France sur le demi-terrain de la Coupe du monde de 3X3 en 2022, le jeune champion du monde Loïs Grasshoff revient sur sa performance et son passage au Baz’n Camp.

  • Score 4 à 3 face à la Serbie : comment te sens-tu quand tu montes au fameux alley-oop que te propose Mathys Kangudia, et qui enflamme le public et du 3×3 U18 mondial d’août 2022 ?
Finale de Coupe du Monde de 3X3 U18 masculin

En finale de Coupe Du Monde contre la Serbie, c’était quelque chose d’incroyable surtout avec le public qui s’enflamme. Ce n’était pas une passe prévue, ce n’était pas du tout calculé. En en reparlant avec Mathys, il pensait que j’allais la récupérer et que j’allais marquer en double pas mais la passe était parfaitement ajustée, je l’ai senti et c’est passé.

  • Quels aspects du programme d’entraînement proposé par le Baz’n Camp t’ont le plus plu?

Ce qui m’a le plus plu lors du Baz’n Camp de juillet 2022, c’était de pouvoir m’entraîner avec quelques pros pendant la semaine. Ça m’a permis de voir ce qu’était le niveau pro, avec un joueur qui avait évolué en Pro B et qui est maintenant en N1, et un autre, Kenny Baptiste, qui jouait en pro A et qui est maintenant en pro B. C’était bien de pouvoir me confronter à des joueurs qui évoluent dans ce monde.

Baz’n Camp 5e édition, juillet 2022
  • Quelles sont tes perspectives dans le basket ? Souhaiterais-tu de nouveau faire briller la France lors des championnats de 3×3 à venir ?

Au début c’était un peu flou. Je comptais arrêter au profit de la médecine après la Coupe Du Monde. Mais avec l’année que j’avais faite en U18 ainsi que celle avec l’équipe de France, je ne me voyais pas arrêter ; j’évolue maintenant en N2 au SMUC . L’année prochaine, je me vois peut-être ailleurs en France. Ce serait idéal si je pouvais avoir la chance de participer encore avec l’équipe de France à un championnat quel qu’il soit.

SMUC saison 2021/2022
  • Quel intérêt à faire le Baz’n Camp ? Un conseil pour les campeurs des générations à venir ?

Ce qui m’avait le plus marqué, c’était le fait de pouvoir être coaché par des entraineurs américains ou européens, venant par exemple des pays de l’est comme la Serbie, qui peuvent apporter une autre vision du jeu. C’est important dans la vie d’un basketteur d’avoir différents points de vue sur le monde.